Concertation du 25/01/11 projet “Sur les traces de Magritte et Scutenaire”
Pour les primaires sup. Arts plastiques avec Joanne de la Dgac avec un bloc de 24 heures.
Suite à notre rencontre avec Paul Rouge, il propose deux interventions, nous avons décidé de répartir ces ateliers dans les 1-2 et 3ème primaire.
Date à convenir . Monsieur Paul Rouge a également envoyé un texte qui est un bon support pour tous dans le cadre du projet.
Il y aura également une installation de “portes” scénographiées par France avec les groupes Arts Plastiques.
La projection du film des 6ème sera fera dans l’école, il faut demander le matériel au cc de Lessines.France en parlera à la réunion avec Myriam ce vendredi 28/01/11.
Le dvd reprendra également un making-off et les photos des ateliers réalisés pendant l’année dans les différentes disciplines.
Possibilité de vendre le dvd au profit de l’école.
Les affiches seront réalisées par les groupes arts plastiques.
Les tracts pour les habitants par les 1ère et 2 ème primaire dans le cadre du savoir écrire.
Tout doit être remis à la commune pour impression avant Pâques.
Arts Nomades mettra le blog à jour avec les photos des ateliers.
Rappel sur la pédagogie du
projet :
Arts Nomades propose un ancrage solide dans un environnement affectif et éducatif afin de favoriser
l’éveil, l’autonomie et la socialisation de l’enfant.
En avant la musique !
Chaque pratique artistique a été l’occasion de développer les sens des
enfants tels que l’écoute, le toucher, la vue tout en créant des passerelles dans les différentes disciplines. Les liens qui unissent la musique et les arts plastiques sont si nombreux, si variés,
que l'évolution de ces deux domaines ne peut se concevoir sans les influences que l'un exerce sur l'autre. Collaborations, inspirations réciproques, langages communs, rivalités
aussi, attitudes communes ou effets contraires, la musique et les arts plastiques s'échangent avec inventivité le temps et l'espace pour le plus grand bien de la création
contemporaine.
Trois progrès principaux visés chez les élèves au
niveau des compétences travaillées :
L’écoute:
Chaque atelier sera articulé autour d’une trame musicale large et
variée. Des musiques du monde à la musique classique en passant par les comptines, les enfants bénéficieront d’un
panel musical important avec une forte richesse instrumentale.
Trouver un langage artistique propre.
Acquérir des techniques artistiques
Les ateliers ont proposés une multitude de techniques afin de permettre aux enfants d’accéder à un
savoir leur permettant de développer une créativité et un langage artistique propre.(voir photos).
Résultats matériels principaux visés par l'ensemble du
projet :
Finalité du projet en juin 2010 par une
représentation expo performance ; à l’aide d’une caméra et d’un vidéo projecteur. Le travail pictural des enfants a été projeté sur un écran en direct pendant qu’un groupe
musique s'est produit sur scène.(voir canevas du spectacle ci-dessous).
L'art plastique est un terme qui décrit une pratique consistant à transmettre un
message, une émotion, une critique, une idée, une pensée.
L'art plastique doit produire une émotion, un sentiment, une réflexion chez le spectateur. Dans le développement de ce projet nous avons visé la création de passerelles entre les différentes disciplines artistiques proposées
ainsi, l’enfant a pu créer lui–même des liens entre les différentes disciplines artistiques et s’ouvrir sur l’art afin d’y trouver un langage propre. Ils ont chercher les liens
entre la musique et les arts plastiques en passant par le corps et le ressenti physique.
Un répertoire d’activités adaptées aux différents âges des enfants et favorisant l’écoute, le
dialogue via différents médias : la voix, les sons, les instruments de musique pour les enseignants
Description des étapes méthodologiques structurant l'ensemble du
projet :
Le projet a été structuré en 5 étapes.
Rencontre des artistes impliqués
Travail musique sur l’écoute, le rythme, le chant, le mouvement. Création
d’instruments
Travail musique et arts plastiques
Création d’une histoire et création musicale en adéquation avec les arts plastiques
Expo et spectacle
Tous les enfants ont participé à 8 ateliers sur l’année.
Démarrage novembre 09 fin en juin 2010.
Grand ramassage de peur à Olignies
10h n° 102 : Camille à peur de sonner. Personne
2 grandes grilles fermées, pas de sonnette, le garage est ouvert, on n’ose pas
rentrer.
n° 100 : Cyril attend avant de sonner. Quelqu'un arrive ? On entend des pas ?
Personne.
n°98 : C’est la maison du dentiste. Personne ne vient ouvrir. « C’est une
sécurité » suggère Cyril. Plus tard, une voiture arrive, une dame élégante en sort. Les enfants vont prudemment vers elle, elle est surprise et un peu sur ses gardes.
Elle à peu de temps nous dit-elle. « J’ai peu de temps ». Une seule question ? D’accord. Mais vite alors ! « De quoi avez-vous peur ? » Elle
détourne les yeux. Et dans un souffle, en nous quittant déjà « De quoi j’ai peur ? De la mort ? ». Merci Madame. Mais elle a déjà tourné les talons et est
partie dans l’autre sens. Plus loin. Nous la reverrons revenir sur ces pas et mettre sa clé dans la serrure de la maison du dentiste devant laquelle elle s’était
garée.
n° 96 : « J’entends des chiens, j’ai pas envie d’entrer »
n° 94 : C’est un heurtoir, un œilleton est vissé dans la porte. Un grand chien blanc à la
fenêtre. Pierre se demande si il ne faudrait pas fuir.
N°92 : On sonne. Personne ne vient ouvrir. Je suggère de regarder par la fenêtre parce
que le salon est en chantier . Je pense « peut-être que les ouvrier ne peuvent pas venir ouvrir la porte ». Cyril le premier et puis tous les autres, moi y compris
allons vers la fenêtre de gauche. Et puis brusquement la porte s’ouvre dans notre dos. Surprise générale. On est un peu confus d’avoir été pris en flagrant délit de curiosité.
On se ressaisit et on présente l’objet de notre visite. Et c’est finalement un témoignage très complet et intéressant que l’on recueille. L’homme est sapeur pompier de métier.
Il à peur pour les autres. Pour lui-même, jamais. Il a peur pour les enfants et « le monde dans lequel on vit à l’heure actuelle. N’est-ce pas Monsieur ? »
en s’adressant à moi par-dessus leur tête. Et puis il constate que les parents font des sacrifices pour leurs enfants. Il n’est pas superstitieux notre pompier. Même dans
l’action, la peur ne l’effleure pas. Mais il avoue qu’après, il repense à ce qu’il à fait et aussi à la dangerosité de son travail. Mais c’est sa mission. Dons c’est normal.
Et puis, la peur vient de notre ignorance. Quand on connaît la nature du danger, et la façon de le maîtriser, la peur disparaît.
« Mais j’ai peur pour mes proches. Pour le malheur qu’ils pourraient connaître ».
Quand les autres s’encourent pour échapper au feu, c’est parce qu’ils ne connaissent pas la situation.
Sa plus grande frayeur ? Avoir été dépassé par les événements. Une voiture percute la
foule sur une grande artère à Bruxelles. Des corps jonchés au sol, des blessés graves, peut-être des morts. Il arrive le premier sur place. Et comme il est jeune pompier, il
n’est pas sûr de l’ordre des priorités. Lequel soigner au risque d’en laisser mourir un autre ! La question du choix et de la prise de
responsabilité.
Peur des films d’horreur ? Moi ? Non, ce n’est qu’un film ! Derrière ce sont
des effets spéciaux, des acteurs, des caméras, etc. Et puis vous savez, les américains sont de grands enfants.
Et puis Monsieur Urbain, c’est son nom au sapeur pompier, nous demande si certains veulent
devenir pompier. Non dit l’un, il veut devenir vétérinaire, et puis l’autre veut devenir ... tiens ?! J’ai oublié ! Parce que vous savez, j’organise des formations
pour les cadets à partir de 12 ans. On les fait entrer dans un tunnel très chaud, munis d’une combinaison spéciale. Et souvent, ils refusent d’y aller (ben tiens, me dis-je).
Et puis, le pompier y va le premier. Et les ados suivent.
A chaque pas que nous faisons pour aller vers la maison suivante, il nous rattrape pour nous
donner une info complémentaire. Il va nous mettre en retard sur notre planning, je reçois un sms de Marie-Noëlle pour me dire que Kevin doit absolument être là à l’heure. Ma
tension intérieure monte. Et si Kevin ratait son bus ?
- Allez merci Monsieur pour vos réponses. A bientôt !
- Parce que vous savez, je peux vous venir faire une animation dans votre
école !
- Ha bonne idée, laissez-moi vos coordonnées (Aïe, le bus de Kevin)
- Heu attendez, mon n° c’est le, hou il faut que je regarde dans mon
gsm...
- (M... ,le bus)
- Bon, voilà, c’est le 0475/91.58.64
- Merci, merci beaucoup ...
- Et vous..
- Désolé, il faut vraiment que nous continuions, sinon, nous allons être en retard (foutu
bus). Alors Kevin, on va se dépêcher, sinon tu risques de rater ton bus !
- Vous savez, aujourd’hui, c’est ma maman qui vient me chercher.
- ... !
n°88b : Merci de frapper à la porte, une sonnette à droite, une sonnette à gauche, on
frappe au milieu de la porte. Personne ne vient, malgré la mobylette garée là, prête à partir.
N°88a : Pendant ce temps là, la mobylette du 88b, démarre avec des cheveux longs qui
dépassent du casque.
Avez-vous peur d’une chose irréelle ? Non (les réponses sont brèves mais
claires)
A Cyril : Tu as peur de quelque choses toi ?
Avez-vous peur d’un animal ? Non !
Et les araignées par exemple ? ... Ah ça les araignées je n’aime pas du
tout.
Une phobie ? A part les araignées, non ! Et puis, je suis désolée hein, je les
écrase.
La situation actuelle ? Pour les jeunes, j’ai peur, l’emploi, le coût de la vie, tout ça
quoi. Vous voyez ce que je veux dire ?
En fait je ne vois pas très bien, c’est tellement vague.
Peur pour vos proches ? Je n’ai pas d’enfants.
La plus grande frayeur ? Rien en particulier, normalement on est en
sécurité.
- Que cachent ces phrases tellement vagues, tellement communes ?
Par Everard France